do ÂściÂągnięcia > pobieranie > ebook > pdf > download

[ Pobierz całość w formacie PDF ]
.Il me faudra du temps pour y arriver et pour revenir.- Fils d'Adam, tu es jeune, tu auras de l'aide.A cet instant, le Lion se tourna vers le cheval qui se tenait coi, agitant la queue pour chasser les mouches et écoutant, la tète penchée, comme s'il avait du mal à suivre la conversation.- Mon cher, reprit Aslan à l'adresse du cheval, aimerais-tu avoir des ailes ?Il fallait voir la façon dont le cheval secoua sa crinière, élargit ses naseaux et frappa légèrement le sol avec l'un de ses sabots arrière ! De toute évidence, il brûlait d'envie de se métamorphoser en cheval ailé.- Si vous le souhaitez, Aslan, répondit-il simplement, si vous le voulez vraiment… mais il n'y a aucune raison que ce soit moi… je ne suis pas particulièrement intelligent.- Que tes ailes soient.Que tu sois le père de tous les chevaux volants, rugit Aslan d'une voix qui fit trembler la terre.Désormais ton nom est Fledge.Le cheval se cabra, comme à l'époque pénible mais révolue où il tirait un fiacre.Il poussa un long cri puis étira son cou en arrière comme si une mouche lui mordillait l'épaule et le démangeait.Soudain, de même que les bêtes étaient apparues hors de la terre, d'immenses ailes apparurent et se déployèrent sur ses épaules, couvertes de plumes aux tons chatoyants bruns et cuivrés.Elles étaient plus larges que des ailes d'aigle, plus larges que des ailes de cygne, plus larges que les ailes des anges sur les vitraux des églises.Le cheval balaya l'espace avec ses nouvelles ailes, bondit, s'ébroua, hennit et décrivit plusieurs courbes à quelque six mètres au-dessus d'Aslan et Digory.Puis, après avoir fait plusieurs cercles autour d'eux, il retomba sur ses quatre sabots, la mine embarrassée et surprise, mais profondément heureux.- C'était bien, Fledge ? demanda Aslan.- Très bien, Aslan.- Es-tu prêt à transporter ce jeune fils d'Adam sur ton dos jusqu'à la vallée dont j'ai parlé ?- Comment ça ? Maintenant ?Tout de suite ? demanda Fraise – ou plutôt Fledge, comme il nous faudrait à présent l'appeler.Allez ! Viens mon petit, ce n'est pas la première fois que je transporte des êtres comme toi.J'ai connu ça il y a très longtemps, à l'époque où il y avait du sucre et des prairies vertes.- Mais que chuchotent les deux filles d'Eve ? demanda Aslan en se retournant brusquement du côté de Polly et de la femme du cocher, qui s'entendaient parfaitement.- Si vous le permettez, dit la reine Helen (c'était désormais le titre de Nellie, la femme du cocher), je crois que la petite fille brûle d'envie d'accompagner son ami, si cela ne pose pas de problèmes.- Qu'en dit notre ami Fledge ? répondit Aslan.- Oh ! deux, ça me va, du moment qu'ils ne sont pas trop gros.J'espère que l'éléphant n'a pas l'intention devenir.L'éléphant n'en ayant aucunement l'intention, le nouveau roi de Narnia aida les enfants à monter.Il souleva brusquement Digory, puis déposa Polly avec autant de délicatesse que si elle avait été une poupée de porcelaine prête àse briser.- Voilà, mon Fraise, ou plutôt Fledge, dit le cocher.Quel drôle d'attelage…- Ne vole pas trop haut, recommanda Aslan.N'essaie pas de survoler les neiges éternelles.Tâche de suivre les vallées et les passages plus verdoyants.Tu trouveras toujours un moyen de passer.A présent, allez-y, vous avez ma bénédiction.- Mon cher Fledge ! s'écria Digory en se penchant pour tapoter son cou lustré, nous allons bien nous amuser.Toi, Polly, accroche-toi fort à moi.Aussitôt la campagne à leurs pieds disparut dans un tourbillon tandis que Fledge, tel un immense pigeon, décrivait plusieurs cercles avant de décoller et prendre son envol en direction de l'ouest.Polly baissa le regard et put à peine distinguer le roi et la reine ; même Aslan ne formait plus qu'une tache jaune et brillante au milieu de l'herbe verte.Bientôt, ils eurent le vent dans la figure et les ailes de Fledge se mirent à battre à un rythme régulier.En contrebas s'étendait le pays de Narnia, comme un vaste tapis aux nuances variées, couvert de prairies, de roches, de lande, de différentes espèces d'arbres, et parcouru par le fleuve qui serpentait tel un ruban de mercure.Sur leur droite, au nord, ils arrivaient déjà à voir une immense lande qui montait doucement vers l'horizon [ Pobierz całość w formacie PDF ]

  • zanotowane.pl
  • doc.pisz.pl
  • pdf.pisz.pl
  • klimatyzatory.htw.pl