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.Il y avait beaucoup trop de mouvement dans les orbites.Il y avait…Un bruit retentit, un bruit de drap que l’on déchire, la partie supérieure du torse de la jeune fille se fendit, un essaim d’insectes s’en échappa et s’envola.Le bourdonnement avait le volume d’un avion à réaction qui décolle.Un flot de bile remonta dans la gorge de Jack et il recula en titubant.Les mouches obscurcissaient l’air, l’empêchaient de voir distinctement…(il n’avait pas envie de voir)… le corps de la jeune fille s’affaisser sur lui-même comme un manteau que l’on fait glisser de ses épaules… étendu sur l’herbe morte… une flaque de peau sur une flaque d’étoffe légère… les mouches bourdonnaient – l’odeur infecte de pourriture dans l’air… Les cheveux étalés sur la flaque de peau et d’étoffe, tel un postiche mis au rebut… la peau s’affaissa d’une façon telle qu’il distinguait encore un visage… gisant à plat… les ténèbres, derrière ces ouvertures pour les yeux, le fixaient.Jack tomba à genoux et vomit le contenu de son estomac.Les mouches bourdonnaient autour de lui, le frappaient au visage, crissaient contre ses vêtements.Il tenta frénétiquement de les chasser, un cri se forma dans sa gorge.Puis le monde bascula sous ses genoux.Pris de vertige, il tomba vers le sol.Et il resta étendu, les yeux levés vers un réverbère allumé, ébloui par sa lueur.— Hon… hon…Sa gorge se contracta convulsivement tandis qu’il se tournait sur le côté pour regarder l’endroit où les restes de la jeune fille s’étaient répandus sur l’herbe.Rien.Plus de musique dans l’air, juste les bruits de la ville.Plus de mouches.Plus d’odeur excepté celle de l’herbe verte sur laquelle il pressait son visage, imprégnée d’une senteur légèrement aigre.Il avait vomi.Il s’en souvenait.Mais tout cela n’avait été…(qu’un rêve)… rien de plus.Tout allait bien.Il était…Lentement il se mit sur son séant et regarda autour de lui.Est-ce que cela continuait ? Et merde, était-il toujours en train de rêver ?Parce qu’il n’était pas allongé sur le divan, chez Anna.Il était étendu à proximité de la rivière, loin de la maison d’Anna.À côté d’une mare de son propre vomi.Puis il examina ses vêtements.Ils étaient couverts de poussière de plâtre.Il regarda ses mains.Elles étaient maculées de crasse, comme s’il avait gratté ça et là dans une vieille baraque délabrée.Oh, bordel de merde.Il perdait vraiment la boule.Il se remit debout, les jambes flageolantes, et commença à marcher lentement dans la direction de la maison d’Anna, puis il s’arrêta.Il ne pensait pas avoir la force de retourner là-bas maintenant.Il tourna les talons et se dirigea vers Warrington, fit halte au coin de Wendover où son pick-up était garé.Il scruta le bas de la rue et vit que le camion de l’Identité judiciaire était toujours garé devant la maison de Baker.Les barrières de police étaient toujours en place, également, même si les curieux qu’elles avaient tenus à distance étaient partis depuis longtemps.Deux voitures de patrouille et le camion de l’Identité judiciaire, c’était tout ce qu’il restait pour indiquer que les investigations se poursuivaient.Ceci est réel, pensa-t-il.Je ne rêve pas, à présent.J’ai eu une crise de somnambulisme, c’est tout.Voilà l’explication… je me suis levé et suis sorti de la maison.Et c’est pourquoi je suis ici, et non…Il effleura la poussière de plâtre sur ses vêtements.Alors, bon sang, d’où venait ceci ?(je perds la boule)Il ne parvenait pas à réfléchir calmement.Il ne parvenait pas à mettre de l’ordre dans ses idées.Il envisagea un instant de retourner chez Anna, puis il chercha dans ses poches les clés de son pick-up.Le Toyota démarra au quart de tour.Il laissa le moteur chauffer quelques instants, puis il passa la première et s’éloigna lentement du trottoir pour rentrer chez lui.13Walt Hawkins et son copain, Ted, étaient assis dans l’appartement de Ted, à Vanier, et regardaient un film porno, Chattes en chaleur, que Ted avait pris à l’endroit où il avait fauché la télé et le magnétoscope.La poupée sur l’écran en ce moment était du genre punk, cheveux blonds coupés court sur les côtés et sur la nuque, comme un mec, longs et hérissés sur le dessus.Sa tête apparaissait et disparaissait entre les cuisses d’un connard basané, et Walt se demanda si le connard s’imaginait que c’était un mec qui lui suçait la queue.Bien sûr, avec des roberts comme les siens, ce devait être vachement difficile de se tromper.Mais attention, si elle avait été la fille de Walt, jamais il l’aurait laissée se coiffer comme ça…— Alors tu l’as retrouvée, hein ? demanda Ted.Walt cligna des yeux, l’esprit toujours absorbé par la poufiasse sur l’écran.Puis il fit la liaison.— Exactement où tu avais dit qu’elle serait, dit-il en tendant la main vers sa canette de bière.— J’te l’avais bien dit.Y’a une chose que j’oublie jamais, Walt, mon vieux pote… et c’est un joli petit cul.Et ta poupée d’amour, sûr qu’elle a…— Arrête ça, d’accord ?— Holà ! calmos, mec.Qu’est-ce que tu crois que j’ai l’intention de faire… la grimper, ou quoi ?— On parle pas de la femme de quelqu’un de cette façon.— Alors fous-moi un procès au cul.Walt se rembrunit, puis il s’aperçut que Ted ne faisait que l’asticoter.— Et obtenir quoi ? rétorqua-t-il.T’as rien qui vaille la peine de te poursuivre en justice.— Exact ! fit Ted.C’était un type petit et maigre, cheveux noirs coiffés en arrière, visage grêlé à la suite d’un mauvais cas d’acné quand il était gosse.Mais il était du genre réglo, pensa Walt.Pas de problème.Vous aviez besoin d’un type pour vous donner un coup de main, alors Teddy Rimmer était votre homme.— Alors qu’est-ce que tu vas faire d’elle ? voulut savoir Ted.— J’y pense, j’y pense.D’abord, je veux connaître tous les gens qui l’ont dépannée… juste pour avoir une petite conversation avec eux et leur faire comprendre qu’il serait peut-être préférable qu’elle m’envoie pas chier à nouveau.— Et ensuite ? demanda Ted lorsque Walt se tut.— Ensuite je ramène cette chère Beth à la maison et je lui fais un cours complet sur la douleur.— Si t’as besoin de, tu sais, d’un coup de main…— Teddy, il s’agit de ma putain de femme !— Hé, hé, on se calme, vieux.Je voulais juste parler de ces connards que tu va bousculer un peu.— J’te préviendrai.(Walt but une rasade de sa bière.) Merci tout de même pour ton offre.— Quand tu veux.Walt regarda à nouveau vers l’écran de télé.— Oh, merde.J’ai loupé le moment où le type balance la purée.Tu veux bien réembobiner ce truc ?Il se leva pour aller leur chercher deux autres bières tandis que Ted se colletait avec le magnétoscope.Ce soir, ça s’arrosait.Il avait fini par retrouver cette salope qui avait foutu le camp.Il n’irait même pas travailler demain.Durant les prochains jours il serait trop occupé par un autre genre de boulot.14« Teigneux » Boucher prit un appel du Central – reçu sur la radio de la voiture du commissaire garée devant la maison de Baker – et partit retrouver son coéquipier, Jimmy Glover, devant un Mac’s Milk qui venait d’être braqué.Plus tard, il regagna la salle des inspecteurs, s’assit à son bureau, et essaya de mettre à jour la paperasserie, mais il ne parvenait pas à se concentrer sur son travail.Il n’arrêtait pas de penser à ce qu’il avait vu dans le sous-sol de Baker.Pas les corps.C’était plutôt dégueu, d’accord, mais il avait vu pire.Non, il pensait à ces images soudaines, surgies de nulle part, comme des hallucinations.Et à cette sensation étrange d’être terrifié [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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