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.Et te dire que si tu suis mes ordres à la lettre, tu n’auras qu’à t’en féliciter.Mais, d’abord, il faut que tu prennes ces navires et que tu les tiennes.— Vous verrez, vous verrez, mekt-hakt’.Pyanfar se pencha au-dessus du pupitre de la première officière et débloqua les portes.— Voilà qui est fait.Tu vas pouvoir aller maintenant au poste de commande auxiliaire au bout de la coursive à gauche et utiliser le communico qui s’y trouve.Tu feras venir un de ces bâtiments pour assurer ton transport.Tu prendras tes gourmandises ainsi que toutes les armes dont tu penses avoir besoin et tu quitteras le bord.Et rappelle-toi à quelle-distance tu es du territoire kifish.Et qui sont tes vrais amis.Tu m’entends ?— Kkkkt.Kkkkt.Je vous apporterai le cœur de Sikkukkut !— Tu obéiras à mes ordres ! Compris ?— Tout ce que vous voudrez, tout ce que vous voudrez, Chanur-hakkikt.Chanur-hakkikt… quelle promotion, par les dieux !Ce fut comme si un étau glacé se refermait sur ses entrailles.Terreur… terreur à l’état brut.Je viens de rédiger mon testament.À Sikkukkut, mon ennemi bien-aimé, je lègue un nouveau problème, et un problème kifish !Je te souhaite bien au plaisir, immonde !Pyanfar se tourna vers Sirany qui la regardait avec consternation.— Une chose à propos des Kif.Quand ils sont de votre côté, ils y sont vraiment.Et ils y restent aussi longtemps qu’ils en tirent avantage.Le Kif que nous avons en bas est au comble du bonheur.— Les dieux vous entendent ! J’espère que vous savez ce que vous faites.— Écoutez-moi.S’il m’arrive quelque chose et si vous devez assumer la responsabilité de ce casse-tête, reposez-vous sur mon équipage, menacez Skkukuk de mort pour lui faire peur et laissez-le partir.C’est notre meilleure assurance.Vous vous attirerez son respect.(Pyanfar, prise d’une brusque impulsion, se dirigea vers l’armurerie pour se munir d’un antipersonnel.Puis elle se rappela que Gaohn était un endroit civilisé et qu’elle y était chez elle.Néanmoins, elle s’empara d’une de ces lourdes armes qu’elle fixa à sa ceinture.) Dites à mon équipage de venir me retrouver dans les ponts inférieurs et aux capitaines que je les verrai dans les bureaux des docks.(Pas sur les quais mêmes, à l’abri des tireurs isolés.Elle avait appris à être méfiante dans son nouveau métier.) Khym demeurera à bord.Chur aussi.Vous les préviendrez en leur précisant que c’est un ordre.Skkukuk fait venir un navire kifish.Il faut qu’il y ait le moins possible de bâtiments hani dans les bassins.— Transmets, dit Sirany à sa première officière.(Puis elle se tourna à nouveau vers Pyanfar.) Au nom des dieux, prenez soin de vous.— Oui.(Pyanfar se pencha sur la console de communication et appuya sur la touche qui mettait L’Orgueil en contact avec la station.) Llun, je veux vous parler.— Chanur.Pyanfar.(La voix de l’immune de la station était calme et posée.) C’est un piège, Pyanfar, c’est un…Quelque chose heurta le micro de la station.Et ce fut le silence.Sirany se leva tandis que sa première officière faisait pivoter son fauteuil.La capitaine Tauran resta un instant complètement paralysée, puis se mit en devoir de pianoter en code.— Rhean ! M’entendez-vous, Fortune ?— Le communico est mort, dit la première officière.Cela sautait aux yeux : le voyant demeurait éteint, signe que la liaison avec la station était rompue.À demi agenouillée sur son siège, Pyanfar allongeait le bras pour mettre en service les communications de vaisseau à vaisseau quand l’écran de son propre communico-réception s’éclaira et la première officière commença à lancer les appels.D’autres navires avaient, eux aussi, été brusquement coupés.— Orgueil de Chanur à Fortune de Chanur, Lumière de Chanur, Industrie d’Harun… message à relayer à tous les navires : le communico au Central est en panne, nous avons des difficultés…— Pyanfar ! (Une voix familière qui surgissait de deux années d’absence.) Ici Rnean, ils ont quelqu’un à eux au Central.Ils ont coupé le contact entre Llun et nous…— Je le sais ! Partez d’ici !Et dans la même fraction de seconde : Dieux, les Kif [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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