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.Tout du long, les portes s’ouvraient telles de gigantesques bouches obscures.Mais celle-ci avait été soigneusement comblée.Baskov avait-il voulu dissimuler sa découverte ?Ils se mirent à déblayer précipitamment, conscients que le temps s’écoulait.Les Syriens avaient reçu pour instruction de monter la garde à l’entrée du défilé et de donner l’alarme si quiconque approchait.Le cœur de Candice battait la chamade tandis qu’elle s’activait.Ils auraient bientôt toutes les réponses : ce qu’était l’Étoile de Babylone, pourquoi Philo Thibodeau était prêt à tuer pour l’obtenir, ce que le professeur Masters voulait dire par « immense cataclysme.»La dernière pierre glissa sur le côté.Un petit courant d’air au relent de moisi s’échappa de l’intérieur.Le son des graviers résonna en écho dans le vide.Ils allaient savoir.L’accès de la maison ressemblait à celui d’une mine d’or miniature.Des étais craquelés et dépareillés avaient été placés là pour maintenir l’encadrement de la porte en pierre.— Probablement l’œuvre de Baskov, présuma Glenn.Il a dû glisser des fragments de pilier sous le linteau pour le soutenir.Il est fêlé.— Cela n’a pas l’air très stable, observa Ian.— C’est curieux, dit Candice en faisant courir ses doigts sur le pourtour.— Des briques, dit Glenn.Quelqu’un en a-t-il vu ailleurs ?— Non…Cela faisait manifestement très longtemps que l’on avait reconstruit le passage, car il n’y avait pas une continuité homogène entre briques et pierres.Duchesne et Baskov avaient percé un trou juste assez large pour qu’une seule personne puisse s’y glisser.Ian tendit sa lampe à Candice et dit :— À vous l’honneur, ma chère.Après tout, vous êtes celle qui a découvert tout ça.Elle s’empara de la torche, l’observa dans sa main, puis se retourna et l’offrit à Glenn.— C’est à vous que votre père a légué l’Étoile de Babylone.Glenn se posta devant l’étroite issue et braqua le faisceau lumineux à l’intérieur.— Que voyez-vous ? demanda Ian avec excitation.Il pensa à Howard Carter, qui avait prononcé ces mots célèbres : « Je vois des choses merveilleuses.»— L’obscurité, répondit Glenn.Ils s’attaquèrent à la porte, démolissant des briques qui devaient être là depuis deux cents ans.Candice n’était pas en reste, peinant sous l’effort, le visage couvert de poussière, la sueur inondant son front.Le soleil était au zénith lorsqu’ils furent enfin capables de pénétrer à l’intérieur de la pièce.C’était une petite chambre, qui semblait constituer l’essentiel de l’habitation.— Il devait s’agir d’une sorte d’appartement, commenta Ian.— L’un de vous voit-il des tablettes ? interrogea Candice.L’air sentait le moisi, le renfermé, le vieux.Le halo de leurs torches n’éclairait que de vagues morceaux d’argile qui auraient pu être d’anciennes plaques, aujourd’hui totalement émiettées.Certes, des fragments sur lesquels apparaissait ce qui ressemblait à des exercices d’écriture ou à des textes cunéiformes raturés étaient éparpillés çà et là, indiquant au moins que des documents avaient bien été écrits sur place.Mais il était impossible d’identifier l’endroit d’où la pierre de Duchesne et le fragment de Baskov avaient été extraits.— En voici une ! s’exclama Ian d’une voix exaltée.De la poussière tomba du plafond.— Dieu merci !Candice fut instantanément à son côté, braquant la lumière sur le morceau d’argile carré, et elle constata immédiatement qu’il était effectivement couvert des symboles anguleux de l’alphabet de Duchesne.S’emparant de la balayette attachée à sa ceinture, elle s’agenouilla et brossa délicatement le sable sur l’objet.Son cœur battait la chamade.— Je dois prendre un cliché, dit-elle.Mais il me faut quelque chose pour indiquer l’échelle.Ian lui tendit sa montre.Lorsque Candice la posa le long de la tablette, elle la toucha accidentellement et, en un instant, sous ses yeux ahuris, le matériau se désintégra.— Seigneur, dit Ian.Mais comment est-ce possible ?Candice crut qu’elle allait pleurer.Elle n’avait même pas eu le temps de photographier le texte.Soudain, Glenn dit d’une voix douce mais ferme, tel un policier sur le lieu d’un crime :— Parfait, plus personne ne bouge.— Qu’y a-t-il ?Ils suivirent la ligne que dessinait le faisceau de sa torche et, quand ils virent ce qu’il éclairait au sol, leurs yeux s’agrandirent de surprise.Un squelette humain.— Avons-nous affaire à un tombeau ? demanda Candice, déconcertée.La cité entière n’était-elle qu’une immense nécropole ? Les archéologues avaient pensé cela de Pétra en Jordanie et de Cnossos en Crète.Des cimetières construits pour ressembler à des villes.— Il y a quelque chose qui ne colle pas, dit Ian en balayant les murs de sa lampe.Oh, là, là, qu’est-ce c’est que ça ?Quelque chose était gravé sur la paroi.Candice se rapprocha pour observer de plus près.— Cela ressemble à de l’hébreu ou à de l’araméen.Ian, pouvez-vous le lire ?Il déchiffra avec difficulté : Babylone… se trouve… ici.De Babylone, reprit-il en redessinant un signe avec son doigt.Oui, c’est ça.Quelque chose « de Babylone »… se trouve ici.— Et le premier mot ? Est-ce « étoile » ?— Je n’arrive pas à le comprendre.Les symboles ne sont pas… Avez-vous le manuel d’hébreu ? demanda-t-il en se tournant vers Candice.— Il est dans mon sac à dos, dans le coffre de la Pontiac.Je reviens dans une minute !Et elle avait disparu avant que Glenn n’ait eu le temps de lui recommander d’être prudente.Quand elle revint, le sac à l’épaule, elle était déjà en train de compulser le livre de Mildred Stillwater.— Je n’arrive pas à trouver ce fichu mot, dit-elle en entrant dans la pièce.Il n’est pas répertorié.— Mais cela doit vouloir dire « étoile », insista Ian.Quel autre terme pourrait précéder « de Babylone » ?Reportant sa lampe sur le mur, Candice examina les signes et déclara :— Ce n’est pas de l’hébreu, Ian.C’est du perse.Et c’est bien « étoile » !— L’Etoile de Babylone se trouve ici ! clama l’Anglais d’un air triomphal.Mais où ? Je ne vois rien qui y ressemble, poursuivit-il en regardant autour de lui.Vous pensez que Baskov aurait pu l’emporter ?Glenn les interrompit de sa voix posée.— Il y a une encoche devant « étoile ».Cela a-t-il un sens ?— C’est une brèche dans le mur, éluda Ian.Mais Candice s’approcha, une loupe à la main.— Glenn a raison, déclara-t-elle.Cette marque a été gravée avec le reste.Elle signifie que nous avons affaire à un nom propre.Cela m’avait échappé ! C’est la raison pour laquelle le premier terme est perse.Ce n’est pas un mot… Esther !Elle se retourna vers ses compagnons, les yeux ébahis.— Étoile, en perse.— Esther de Babylone se trouve ici, dit Glenn.Baskov s’était trompé dans sa traduction.L’Étoile de Babylone n’est ni un objet, ni un symbole, ni un lieu, mais une personne.— Et son tombeau est ici, conclut Ian.Les trois compagnons conservèrent le silence, fixant le squelette, jusqu’à ce que Glenn dise enfin :— Je ne crois pas que ce soit une sépulture.— Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre ?— Je crois que nous nous trouvons, malgré tout, dans une maison.Toute cette poterie ébréchée… Ces cruches et ces pots… argua-t-il en balayant de nouveau la pièce avec sa lampe.— Pour la vie après la mort, répliqua Ian [ Pobierz całość w formacie PDF ]

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